lundi 17 septembre 2012
« J'aime les défis » (Jorvan Vieira, entraîneur du Zamalek)
Zoom Moins d’une semaine après avoir été intronisé entraîneur en che, Jovan Vieira, va faire connaissance avec le Ligue des champions Orange avec sa nouvelle équipe, le Zamalek. En guise de baptême du feu, le Brésilien qui a fait l’essentiel de sa carrière d’entraîneur dans le pays du Golfe et au Maroc va coacher les Cairotes contre le Tout Puissant Mazembe. Ce n’est probablement pas pour recoller les morceaux après trois défaites consécutives que les dirigeants ont fait appel à lui mais plus sûrement dans la perspective du championnat à venir. Mais Jorvan Vieira est un homme de défis, dit-il. Et le challenge n’est pas pour lui déplaire Cafonline.com: Pourquoi avez-vous accepté de diriger le Zamalek alors qu’il traverse une période difficile ? Jorvan Vieira: « Je connais la situation du club dans la Ligue des champions. Le challenge est redoutable mais pour moi il s’agit d’un défi personnel et c’est pourquoi j’ai répondu positivement à l’appel des dirigeants du club. A moi de guider l’équipe vers les succès qui lui permettront de retrouver son rang en Egypte et en Afrique ». Cafonline.com: Quand à mi-parcours d’un mini-championnat on se retrouve avec un zéro pointé, peut-on raisonnablement espérer dépasser au moins deux des trois équipes qui vous précèdent ? Jorvan Vieira: « Le Zamalek n’est pas n’importe quel club. Il a une longue histoire, il est un des plus titrés d’Afrique. Je ressens comme un privilège de le diriger et je veux le démontrer le plus vite possible. La tâche est très difficile mais pas insurmontable. Si nous battons les Congolais nous ne serons plus qu’à un point derrière eux. Et je souhaite la victoire d’Ahly au Ghana ce qui nous remettrait totalement en piste pour les demi-finales. J’espère obtenir le soutien de tous dans cette quête, des supporters aux médias ». Cafonline.com: On a dit à juste raison que le football égyptien était très pénalisé par l’arrêt des compétitions depuis six mois. Dans ces conditions une qualification serait une forme d’exploit. Jorvan Vieira: « J'ai personnellement travaillé dans des conditions autrement plus difficiles en Irak. Je suis cependant dans l’inconnu et je ne sais pas quand il sera décidé de donner le coup d’envoi de la nouvelle saison. Pour le moment je consacre tous mes efforts à la campagne africaine, aux trois matches qui attendent encore le Zamalek ». Cafonline.com: Le Zamalek évoluera face au TP Mazembe sans quelques joueurs clés tels que Ahmed Hassan (suspendu), Amr Zaki qui vient de signer en Turquie et sans Mahmoud Abdel Razek (prêté). Cela ne va-t-il pas représenter un handicap supplémentaire? Jorvan Vieira: « Une équipe ce ne sont pas seulement un ou deux joueurs. Moi je ne dépens jamais de la présence ou de l’absence d’un tel ou d’un tel. Les joueurs-clés ont naturellement une grosse importance mais une équipe c’est un groupe qui doit savoir qu’à tout moment un joueur peut être titularisé quand il ne l’est pas. C’est cela la force d’une équipe et le Zamalek n’en manque pas. L'important est maintenant de retrouver l'esprit des combats dans les matchs à venir ». Cafonline.com: Vous débarquez dans le club sans le connaître. Allez-vous prendre immédiatement les choses en main le jour du match ? Jorvan Vieira: « J’assume l’entière responsabilité de ce qui se passera sur le terrain mais je compte naturellement sur mes adjoints pour me guider. Eux connaissent mieux que quiconque les joueurs ». Cafonline.com: Le Zamalek n’aura plus à se déplacer puisqu’il jouera ses trois prochains matches à domicile, contre Mazembe, Chelsea, ses adversaires les plus directs et, pour terminer sur le trottoir d’en face contre Al Ahly. C’est peut-être un avantage ? Jorvan Vieira: « L’avantage de ne pas avoir à effectuer de longs déplacements aériens et de s’éviter les fatigues des déplacements. Maintenant, jouer chez soi n’est pas la garantie du succès. Nous allons tout faire pour réussir. L’objectif d’aller en demi-finale paraît un peu fou. Il n’est jamais interdit de rêver ».
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